Le coaching, l’art de l’accompagnement
Alors que la dénomination de coach est à la mode, elle est souvent détournée de son sens premier. Il est donc important d’éviter de confondre coaching, consulting et formation qui sont trois disciplines complémentaires et indépendantes. Un coach ne donne ni d’avis ni de conseil. Il n’oblige en rien le client à suivre ses idées qu’il se garde bien de communiquer. Un coach ne vous donne pas un cours et ne vous enseigne rien de façon descendante .Alors lorsque vous entendrez parler de coach dans des émissions télévisées telles que The Voice ou autres coachs en relooking, sachez que le therme est mal employé et non représentatif de la véritable fonction.
En réalité, le mot coach vient du mot français « coche » qui était une voiture tirée par des chevaux et dirigée par un « cocher ». En anglais, le mot « coach » a diverses résonances : stage coach (la diligence) ; mail coach (le fourgon postal) ; railway coach (le wagon). Le rôle du coach sportif est similaire à celui du coach professionnel. Il est celui qui active les leviers de motivation et qui permets aux joueurs d’être plus performants. Ce n’est donc pas lui qui produit les efforts pour avoir un résultat !
Le coaching est le processus de transformation interne par lequel passe un individu et qui vise à lui faciliter l’atteinte d’un objectif. La stratégie utilisée par le coach est relative à la personnalité du coaché et demande donc des compétences en profilage.
Le rôle du coach
Un coach est celui qui va ouvrir le chemin à ses clients, celui qui les guide à développer leur potentiel en les rendant autonomes pour faciliter le changement. On pourrait définir son rôle comme celui d’un éveilleur de conscience qui facilite à ses clients l’accès à leurs objectifs. S’il enseigne, il le fait par l’expérimentation au cours d’exercices qui ont pour vocation de permettre au coaché de comprendre par lui-même. Le coaching est un art relationnel impliquant de la rigueur et une éthique impeccable pour accompagner des personnes qui rencontrent des limites nuisibles à leur qualité de vie ou leur progression professionnelle. C’est le processus élaboré par le coach suite à l’analyse de la situation de son client au travers duquel le coaché passera les différentes étapes pour atteindre les objectifs désirés.
Les bonnes conditions
Il y a quelques critères indispensable au déroulement d’un coaching :
- L’alliance entre le coach et le coaché basée sur l’honnêteté, l’intégrité et la confiance.
- Le respect du contrat établi entre les parties.
- L’engagement des deux parties dans la réalisation du processus.
Bien que la profession ne soit pas réglementée et qu’il n’y ait donc besoin d’aucun diplômes pour exercer, la qualité de l’accompagnement est directement relative à la formation du coach. Il s’agit d’un domaine d’expertise pointu qui demande de la maîtrise et des compétences qui ne s’improvisent pas. Un coach professionnel certifié reçoit un enseignement rigoureux quant à la position d’intervention, aux techniques d’anamnèse et aux stratégies d’intervention. Certains, dont je fais partie, ont également complété cette formation de base par des compétences en psychologie et en neurosciences (psychostructure). C’est pourquoi, vous trouverez sur ma certification la dénomination de « coach structurel » relative à mes compétences en psychostructure.
Une expertise de pointe
De fait, je débute tous mes coaching par une séance de profilage indispensable à l’anamnèse et qui me sert de base pour l’établissement d’une stratégie d’intervention. Les outils sur lesquels je m’appuis sont la PNL, l’Ennéagramme, le MBTI (profils de Jung), l’analyse transactionnelle et la spirale dynamique de Graves. Ce profilage est réalisé lors de la première séance et complété par un test spécifique qui fait l’objet d’un rapport détaillé lors de la seconde séance. Je propose également ce service de profilage indépendamment des coachings. Le travail en cabinet est complémenté par des exercices à réaliser entre chaque séance pour permettre au coaché de renforcer ses capacités et développer ses apprentissages. A la fin du processus, un bilan permet la validation des critères d’atteinte de l’objectif et de l’autonomisation du client.